Les lettres doublées, si nombreuses dans la langue française, seraient dues à l'appât du gain des moines copistes du Moyen-Age payés au nombre de lettres des manuscrits qu'ils retranscrivaient !
En 1608, Jérôme Hornschuch (Orthotypographia, réédition Éditions des Cendres, 1997, p.79), un de nos premiers correcteurs d'imprimerie, écrit à ce sujet: « [...] selon eux [le commun des copistes], pour écrire de la façon la plus élégante, il faut augmenter chaque mot qui se termine en n par la même lettre redoublée, écrire und avec une double nn et aussi alourdir çà et là d'un C la lettre d et mettre des h aspirés le plus souvent possible. De même, ils écrivent ff avec un tel espace entre les deux lettres qu'on dirait qu'elles présentent une ouverture assez large pour laisser passer un chameau. Et tout ça pour gagner plus d'argent. Car chaque page vite remplie peut être vendue un denier la pièce. »
En 1608, Jérôme Hornschuch (Orthotypographia, réédition Éditions des Cendres, 1997, p.79), un de nos premiers correcteurs d'imprimerie, écrit à ce sujet: « [...] selon eux [le commun des copistes], pour écrire de la façon la plus élégante, il faut augmenter chaque mot qui se termine en n par la même lettre redoublée, écrire und avec une double nn et aussi alourdir çà et là d'un C la lettre d et mettre des h aspirés le plus souvent possible. De même, ils écrivent ff avec un tel espace entre les deux lettres qu'on dirait qu'elles présentent une ouverture assez large pour laisser passer un chameau. Et tout ça pour gagner plus d'argent. Car chaque page vite remplie peut être vendue un denier la pièce. »
Commentaires