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septembre 17, 2008

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Nous apprenions à reconnaître Sir Alfred.

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Ohhh ! Marc et Dominique.

Je ne sais par quel mystère je me suis souvenu l'autre jour de Marc et Dominique, les jumeaux de la chicorée Leroux. J'ai tout de suite cherché sur Youtube et j'ai retrouvé les spots les concernant. En voici un qui est en fait une compilation, mais n'hésitez pas à faire remonter vos souvenirs en visionnant aussi les autres. Vous remarquerez qu'à l'époque les paquets de chicorée étaient tout simples et ne faisait même pas mention de la marque Leroux.

Pourquoi tant de lettres doubles en Français ?

Les lettres doublées, si nombreuses dans la langue française, seraient dues à l'appât du gain des moines copistes du Moyen-Age payés au nombre de lettres des manuscrits qu'ils retranscrivaient ! En 1608, Jérôme Hornschuch (Orthotypographia, réédition Éditions des Cendres, 1997, p.79), un de nos premiers correcteurs d'imprimerie, écrit à ce sujet: « [...] selon eux [le commun des copistes], pour écrire de la façon la plus élégante, il faut augmenter chaque mot qui se termine en n par la même lettre redoublée, écrire und avec une double nn et aussi alourdir çà et là d'un C la lettre d et mettre des h aspirés le plus souvent possible. De même, ils écrivent ff avec un tel espace entre les deux lettres qu'on dirait qu'elles présentent une ouverture assez large pour laisser passer un chameau. Et tout ça pour gagner plus d'argent. Car chaque page vite remplie peut être vendue un denier la pièce. »

Et ta soeur !

Souvent gamin, dans la cour de mon école albigeoise, j'ai entendu prononcer ces phrases. - Et ta sœur ! - Elle pisse bleu, t'as quelque chose à faire teindre ? Je ne m'étais jamais demandé d’où venait cette expression. Ce n'est que récemment que j'ai pu émettre une hypothèse. Le pastel , Isatis tinctoria de son nom latin, est une plante crucifère robuste aux trompeuses fleurs jaunes. Ses feuilles sont récoltées avant la floraison et contiennent l’indigo-tine». Ces dernières subissaient de multiples étapes de transformation : des feuilles broyées puis agglomérées en boules, appelées alors coques ou cocagnes, additionnées d’urine humaine, avec le concours de «pisseurs professionnels», jusqu’à l’obtention de «l’agra-nat», matière première de la teinture, à l’aspect granuleux. Ce sont ces fameuses coques qui, en faisant la richesse de la région du 14e au 16e siècle, auraient donné naissance à l’expression «pays de cocagne». Quand on se promène dans la ville d'Albi,...

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