Paris accueillera Intervilles en 2006.


Le verdict est tombé : Paris n'accueillera pas les Jeux olympiques de 2012. Il n'aura donc pas suffi que nos voisins brûlent la pucelle d'Orléans, compromettent la carrière internationale de Napoléon : la perfide Albion, dont notre Président rappelait récemment encore l'incurie gastronomique, est par on ne sait quelle fourberie parvenue à l'emporter devant le jury du CIO.
Notre capitale ne baisse cependant pas les bras et apporte la preuve, s'il en était besoin, qu'elle n'a pas abandonné cette pugnacité qui la caractérisa jusqu'au dernier moment dans le challenge olympien. Inquiète de l'affront immérité porté à son image par la décision douteuse des juges du CIO, la plus belle ville du monde s'est attaquée à un nouveau défi, plus vite, plus haut, plus fort.
" Intervilles, c'est le terroir. Ce sont les fêtes de village, le bal des pompiers, et les soirées télé qui ont marqué l'enfance de tous les petits Parisiens et banlieusards trop fauchés pour partir en vacances l'été. Ce sont des noms pittoresques, comme Vic-Fezansac ou Brives-la-Gaillarde... " explique avec emphase Jean-François Lamour.
Retourner aux racines de notre Brave Patrie, vers cette France du fond, qui inspira un temps la politique de notre gouvernement. Revenir à Léon Zitrone, Guy Lux, Simone Garnier, et aux vachettes. Revenir aux engueulades télévisées entre nos rougeauds édiles locaux, quant à savoir si Untel avait ou non passé la ligne d'arrivée en premier en tendant dans ses bras un poireau en mousse explosif. Revoir le gros Raoul du village empiler des oeufs de poule avec sa pelleteuse Poclain.
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Commentaires

Anonyme a dit…
est-ce une plaisanterie ?