L'autre 11 septembre.

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Perspective
par S.Martel

Laissez-moi mettre en perspective les événements du 11 septembre.

Ce qui semblait une journée tout à fait normal de septembre deviendra une charnière incontournable dans l’histoire de cette nation. Personne ne soupçonnait, quand le soleil s’est levé sur ce vaste pays, que des attaques viendraient de l’intérieur. Il sera démontré plus tard que tout avait été planifié minutieusement, mais ce matin-là, personne n’imaginait que cette nation serait changée à jamais.

Un homme séquestré dans un édifice attaqué par des avions préféra se suicider plutôt que de laisser son sort entre les mains de ses agresseurs. Juste avant de passer à l’acte, il téléphone une dernière fois aux siens et leur dit : «Ce sont mes derniers mots… J’ai la certitude que le sacrifice ne sera pas futile et qu’il sera une punition morale contre la lâcheté et la trahison.»

Plus de 3000 civils disparaîtront suivant ces attaques, plongeant leurs familles dans un désespoir profond. Pour ce qui pouvait sembler une éternité, des mères n’avaient aucun moyen de savoir si leur fils et leurs filles étaient morts ou vivants. Pire encore, ils ne récupéreront jamais les corps pouvant permettant un deuil adéquat de leur perte.

Des années d’enquêtes et des centaines de rapports ont démontré, ce qui est ouvertement admis aujourd’hui: La CIA avait commandité les attaques en leur créant les meilleures conditions possibles. Le tout nouveau secrétaire d’état américain avait scénarisé un coup d’état afin de destituer un leader démocratiquement élu d’une nation étrangère et l’avait remplacé par un ami militaire qui allait aider les compagnies minières américaines à continuer leur exploitation des ressources de cuivre du pays.

Ce triste jour était le 11 septembre 1973, l’homme qui se suicida était le président chilien Salvatore Allende et l’ami militaire du secrétaire d’état américain Henry Kissinger était le dictateur Augusto Pinochet.

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