Y'a des jours comme ça...

Habituellement, en me rendant à mon travail j'entends chaque matin à la radio, sans y prêter attention l'horoscope. Ce matin une collègue et moi étions à Sophia Antipolis pour un déplacement professionnel et je n'ai donc pas entendu le fameux oracle. Hélas, mille fois hélas car nous n’étions pas au bout de nos peines. En effet dès la fin de ma réunion et en l'absence de moyen de transport mis à notre disposition pour rejoindre l'aéroport de Nice, nous demandons à quelqu'un de bien vouloir nous déposer à l'arrêt de bus le plus proche. C'est en voyant passer le deuxième bus dans le sens opposé que nous réalisons que nous ne sommes pas au bon arrêt mais tout cela n'est encore rien au regard de ce qui nous attend. Le chauffeur du bus, un homme devant souffrir de cors aux pieds, nous jette "à côté de l'aérogare". Evidemment il nous dépose à l'aérogare 1 alors que nous allons à l'aérogare 2 mais passons. Une fois dans la bonne aérogare en cherchant notre guichet d'enregistrement nous constatons que notre vol est annulé. Nous nous rendons donc au comptoir d'Air France où on nous apprend que notre avion a un problème de dégivrage et qu'il ne pourra pas être réparé. On nous propose donc d'échanger nos billet "Nice Toulouse" pour deux "Nice Paris" et deux "Paris Toulouse" ce que nous acceptons de bonne grâce. On nous conseille, afin de gagner du temps de garder nos bagages en cabine. Mais Hélas, la menace terroriste est passée par là et on me demande d'abandonner mon gel douche, mon gel à cheveux et mon déodorant qui comme chacun le sait sont de redoutables armes de destruction massive. A cet instant de mon récit je me dois de vous faire un point météorologique. Sur la région Parisienne une tempête a sévi une bonne partie de la journée ce qui nous a valu un retard d'environ une heure. Nous voici enfin dans l'avion qui nous emmène avec quelques turbulences à Paris. Une heure plus tard l’ avion se pose à Orly mais nous ne pouvons malheureusement pas descendre car la passerelle est cassée et il faut attendre que le personnel au sol installe un escalier comme dans les films des années 60 pour que nous puissions descendre sur le Tarmac. Galopade pour rejoindre l'embarquement pour Toulouse mais là aussi comme ailleurs l'avion partira avec une heure de retard et nous nous poserons enfin à Toulouse Blagnac vers 19h00.
Nous sommes parti il y a 7 heures. Il ne me reste dès lors plus qu'a rejoindre le parking où j'ai ma voiture (à environ 5km) à traverser Toulouse un vendredi soir et à faire les 75 kilomètres qui me séparent de mon lieu habituel de travail. Bien sur quand j'arrive le portail est fermé et je ne pourrais donc récupérer ma voiture que lundi. J'effectue les 20 km qui me séparent de mon domicile en pensant à tous mes collègues rentrés chez eux depuis plus de quatre heures et qui m'envient d'avoir été "me promener sur la côte d'Azur"…

Commentaires

Anonyme a dit…
Evidemment, ça ne pouvait arriver qu'à toi, la prochaine fois n'oublie pas de m'emmener. Pour le gel la même mésaventure est arrivé lundi à Willam qui lui aussi allait sur Paris (en plus il avait un gel avec 50ù de produit gratis en plus)
Anonyme a dit…
L'aéroport de Toulouse n'est pas un bon souvenir pour moi. Y allant pour le boulot, j'y arrivais habituellement sans encombre, ce qui n'était pas le cas du retour.....Et oui, la ville d'Airbus n'est pas équipé pour les atterrisages par tout temps ...et devoir prendre un car jusqu'à Lourdes....pour repartir sur Lyon....ça occupe bien le samedi et ça réduit d'autant le week-end ! Le miracle était de pouvoir décoller de Lourdes !