Chorus dans la tempête

La revue Chorus est spécialisée dans l'actualité de la chanson francophone. Créée en 1992, elle paraît le premier jour de chaque saison. Elle propose aussi quelques dossiers thématiques sur les grands noms de la chanson française.
Or elle se trouve aujourd'hui en proie à des difficultés financières et risque de disparaître. Elle lance un appel à la solidarité de tous.

Le 61e numéro de la revue Chorus sera-t-il le dernier d’une belle aventure ? La livraison d’automne des Cahiers de la chanson qui proposent un beau dossier sur Barbara vient en effet de considérablement baisser sa pagination. Soit 98 pages au lieu des 196 auxquelles le trimestriel de la chanson francophone avait jusqu’ici habitué ses lecteurs. La raison ? De graves difficultés financières, lesquelles risquent de mettre fin à la parution de ce qui depuis quinze ans est considéré comme la « Bible de la chanson ». Élaboré par une petite équipe de passionnés indépendants, Chorus connaît pour la première fois de son histoire une crise de trésorerie menaçant son existence : « Chorus avait beau paraître insubmersible, bien que naviguant sans cesse contre vents et marées, la tempête a fini par le rattraper », écrit dans un éditorial Fred Hidalgo, créateur de la revue et directeur de la rédaction, qui fut à l’origine de feu le mensuel de la chanson Paroles et Musiques : « Chorus se retrouve dans l’oeil du cyclone, menacé de naufrage ». Confrontée à un manque de visibilité et une baisse brutale de ses recettes, il suffirait à la revue de deux mille abonnements et de quelques publicités supplémentaires pour équilibrer ses comptes. Chorus rêve de mobilisation générale de ses lecteurs, des chanteurs qu’il a si souvent contribué à défendre où à révéler, et de tous les amateurs de chanson pour que l’aventure musicale continue : « C’est aujourd’hui ou jamais qu’il faut montrer sa solidarité avec l’équipage. Plus tard, il risque d’être trop tard », poursuit Hidalgo. Et de lancer un appel tous azimuts : « Il faudrait une immense, une incroyable, une inconcevable indifférence de la part des pouvoirs publics, des sociétés professionnelles, du métier, des artistes… et de ses lecteurs pour, que Chorus se résigne aujourd’hui à mourir d’avoir trop aimé. Je ne veux pas y croire. » Si vous croisez Chorus sur votre chemin, vous savez ce qu’il vous reste à faire !

Pour soutenir la revue : Cliquer ici

Commentaires

Anonyme a dit…
Et cela se passe sans bruit, dans l'indifférence générale. Je n'en avais pas entendu parler avant ici

Bon c'est vrai que je ne suis pas beaucoup devant la télé, mais je doute qu'elle en ait parlé. Et la radio : rien
Gravos a dit…
Syl : Chorus a toujours été une revue discrète bien que "incontournable" et effectivement personne n'en a parlé à part l'Huma. Quand a parler de la télé et de la radio alors là !!!!!