Le cursus Heavy metal à l'université, une filière d'avenir !

Votre enfant est en terminale et les premiers vœux sur le site Admission Post-Bac doivent être faits à partir du 20 janvier. Le casse tête de l'orientation a saisi toute votre famille, le doute s'installe ? De toute façon dites-vous que du boulot, il n'y en a pas, alors pourquoi ne pas guider votre bambin(e) vers des études qui gravitent autour de ses centres d’intérêts ? Au moins il sera pointu sur un domaine qui lui plait vraiment.
A ce sujet Le heavy métal semble être une filière d’avenir ! En tout cas en Angleterre et en Suède, pays qui l’ont récemment accueilli à l’université. Les fondateurs de ce cursus plutôt original espèrent la reconnaissance du heavy métal comme une musique noble digne d’analyse à l’image du jazz ou de la musique classique.
Depuis septembre 2013, les étudiants anglais du New College of Nottingham analysent ce genre musical et ses groupes mythiques, de Megadeth à Metallica en passant par Iron Maiden, et leur impact sur la société.
En Finlande, l’histoire est plus ancienne et le cursus proposé par l’université de Helsinki a lancé une formation intitulée La musique heavy métal dans l’Histoire et la société contemporaine. En France, les « metal studies », comme aiment à les nommer les anglophones, n’en sont qu’à leurs balbutiements. Gérôme Guibert, docteur en sociologie et maître de conférences à la Sorbonne explique l’intérêt de ce champ d’étude : « Centrer la focale sur le métal, plutôt que se situer à des niveaux plus larges tels que le rock ou les musiques populaires permet de prendre à bras le corps la question de ce genre dans différents contextes spatio-temporels dans lesquels il se déploie et s’est déployé par le passé ».
Un Master « métallique » en poche pour briller au HellFest !

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