Genty et champion du monde

Pas précisément enfant de la balle mais ancien cadre du tennis, Gérald Genty s’était particulièrement fait connaître en 2002 par un titre, Pour l’instant j’suis pas encore trop connu ça va, mais après je sais pas, dans lequel il imaginait son succès à venir avec « Drucker et, bonus / Un portrait dans Chorus. » Ce qui lui valut ce portrait. Mais pas Drucker, que je sache. Signé un temps chez Wagram, il a sorti plusieurs albums bien plus que gentils, d’une douce poésie un peu loufoque, immédiatement sympathique, veine un rien décalée qui en fait comme un Pierrot de la chanson assis sur son croissant au beurre de lune. Mais comme ça n’a pas les codes de la chanson « à texte » (qui se prend bien trop au sérieux pour accueillir en son sein ce joyeux trublion) ni ceux de la variété (c’est nettement plus intelligent), Gérald Genty ne bénéficie ni des réseaux de l’un ni des opportunités de l’autre. Alors un jour de 2015, il décide d'inscrire son nom au Guiness Book en tentant de battre le record du monde du nombre de concerts en 12 heures. Revivez cette aventure loufoque à l'image du personnage. 





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