Le décor est blanc immaculé. Un homme s’avance vers un autre, assis derrière un bureau. Hésitant, le premier se met à parler : « Dieu ? — Ah Saint-Pierre, qu’est-ce qu’il y a ? — Voilà, j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle... — Ah... Eh ben commence par la bonne. — La bonne nouvelle, c’est que, à part la mauvaise,y’a rien de grave... » « Les clés du paradis » est le deuxième épisode de "Nous ne sommes pas des saints", une série qui est apparue sur le web le 12 décembre. Nous ne sommes pas des saints est à l’état de pilote. Nicolas Ragni a tourné d’autres courts, réalisé des clips et travaillé à la télévision en tant qu’assistant réalisateur, tout en continuant le théâtre. En 2005, il commence à imaginer sa propre série. « Le paradis, c’était un univers parfait pour une série de ce format, se souvient-il. Il y a tout un catalogue de références collectives que tout le monde connaît sans être forcément croyant. Et puis on peut aussi s’amuser avec les grands personnages de l’Histoire, comme Michel-Ange ou Léonard de Vinci. »
En novembre dernier, il décide finalement de se lancer. De « casser la tirelire » pour faire vivre l’univers qu’il a construit. Une vingtaine d’épisodes sont complètement écrits et plus de 150 existent à l’état de synopsis. Il réunit les comédiens sur deux jours et réussit à se procurer gratuitement une partie du matériel nécessaire. Les deux épisodes à tourner sont choisis pour leur coût réduit : « Des décors à minima, pas trop de comédiens. On n’avait pas trop le choix. » Il a fallu quand même investir entre trois et quatre milles euros par épisode. Trois semaines de montage plus tard, le site nousnesommespasdessaints.com est mis en ligne et a reçu environ 50000 visites en deux semaines. On espère voir un jour ces histoires sur petit écran. Amen.
En novembre dernier, il décide finalement de se lancer. De « casser la tirelire » pour faire vivre l’univers qu’il a construit. Une vingtaine d’épisodes sont complètement écrits et plus de 150 existent à l’état de synopsis. Il réunit les comédiens sur deux jours et réussit à se procurer gratuitement une partie du matériel nécessaire. Les deux épisodes à tourner sont choisis pour leur coût réduit : « Des décors à minima, pas trop de comédiens. On n’avait pas trop le choix. » Il a fallu quand même investir entre trois et quatre milles euros par épisode. Trois semaines de montage plus tard, le site nousnesommespasdessaints.com est mis en ligne et a reçu environ 50000 visites en deux semaines. On espère voir un jour ces histoires sur petit écran. Amen.
Commentaires
Et puis, de toutes façons, on ira tous au paradis.....la la la
Diabolique, non, comme idée ?
Ou divin ? Je ne sais
;-)
Allez, on fait une pétition et on l'envoie à France2!!!^^^
Chiche! :)
On se tappe de bonne barres de rire !!!!